Santé
Décryptage

Focus sur les revenus des professions libérales de santé

par La rédaction - le 20/07/2018

D’après les chiffres de l’UNASA, l’année 2017 a constitué un bon cru pour les médecins généralistes qui ont vu leur pouvoir d’achat augmenter. Le bilan est inégal pour les spécialistes.

L’Union nationale des associations agréées (Unasa) qui regroupe 80 associations de gestion agréées (AGA) sur l’ensemble du territoire publie ses statistiques annuelles sur les revenus des professions libérales de santé.

Une bonne année pour les généralistes

Pour les médecins généralistes du secteur 1, l’effet généré par la revalorisation de la consultation de 23 à 25 euros intervenue le 1er mai 2017  a joué à plein. Les recettes supplémentaires perçues au titre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) ont également eu un effet très positif.
Autre facteur favorable : le ralentissement de la croissance des charges, qui induit un meilleur ratio recettes/bénéfices.

La conséquence ne s’est pas faite attendre : en moyenne, les revenus des médecins généralistes (88.277 euros de bénéfice imposable) ont progressé de +3,7% par rapport à l’année 2016. Une très belle performance si on considère qu’en 2016, cette progression n’était que de 1%. Les médecins remplaçants ont pleinement bénéficié de cet effet d’aubaine, avec des revenus moyens en augmentation +7,6% par rapport à 2016.

Des spécialités lucratives

Chirurgiens orthopédistes, endocrinologues, cardiologues, biologistes médicaux, gynécologues et neurologues, ces spécialistes à forte compétence technique, affichent une croissance très satisfaisante de leurs revenus moyens : plus de 3% d’augmentation par rapport à 2016.
Toutefois, ce chiffre masque de larges disparités : + 8,2 % de progression pour les chirurgiens orthopédistes, + 5,3% pour les endocrinologues et seulement +3,1% pour les gynécologues et les neurologues.
En revanche, certaines professions voient leurs revenus stagner comme les pédiatres, voire plonger. C’est le cas des rhumatologues, chirurgiens généraux, gastro-entérologues, radiologues et stomatologues. Ces derniers voient leur revenus chuter de – 4% par rapport à 2016.

Autres professionnels de santé

Les kinésithérapeutes, avec un taux de 1,2% de progression, et un revenu imposable de 40.970 euros tirent leur épingle du jeu mais leurs revenus restent inférieurs à ceux des médecins remplaçants.
Les chirurgiens dentistes avec un revenu imposable de 91.299 euros, et une augmentation de 1,7% de leurs revenus par rapport à 2016, se situent juste en dessous des neurologues et devant les médecins généralistes. En queue du classement figurent les sages-femmes avec une moyenne de 26.108 euros de revenu imposable en dépit d’une progression de 1,7% de leurs revenus par rapport à l’année précédente.

La rédaction

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